Mis à jour : lundi 15 août 2011 11:19
Vers 1950, grâce aux photos aériennes, de vieilles haldes sur un site minier ancien furent reconnues. On tenta d’abord de retraiter les haldes pour le plomb en même temps que l’on procédait à de nouveaux sondages. Les analyses étant positives, on débuta une exploitation souterraine d’un riche minerai issu d’un amalgame argent-manganèse. A la suite de nouveaux travaux, on entreprit une exploitation à ciel ouvert pour récupérer le maximum de minerai.
Ce site minier étant très ancien, dans le cas d’une autorisation de visite, rarement accordée, on peut encore voir de vieilles excavations de plus de vingt mètres de profondeur ainsi que des fours ayant autrefois servi pour traiter sur place le minerai. Actuellement la zone est désertique mais la présence d’eau est attestée par des traces de marmites dans les oueds où était lavé le minerai.
A une époque, à proximité des fours, on pouvait ramasser des petits moules à argent et des creusets alvéolaires pour les pièces, dont certains ont pu être datés du XIIe siècle. Ces moules et creusets ainsi qu’une meule servant à broyer le minerai sont visibles dans le hall d’entrée du Bureau de recherche minière à Ouarzazate que nous vous recommandons de visiter pour avoir une idée de ce qui peut se trouver dans les mines de la province de Ouarzazate.
Un nouveau minéral d’Imiter, l’imitérite, en cristaux centimétriques, fut déterminé en 1986, par le Français Picot sur des échantillons rapportés en France par Mr Moullen. On trouve également de la parséite et de l’argent rouge en petits cristaux.
Mine de Tiouit
Source : page extraite de Réalités Marocaines. Les mines marocaines. La mise en valeur du Sous-sol.
Ouvrage de propagande produit par les éditions Fontana, Casablanca, février 1953