Dès le début de la pacification du bled es Siba, Lyautey mit en place des bureaux de renseignement avec à leur tête des officiers chargés non seulement de se renseigner mais aussi d'œuvrer au plan social, d'être des "agents d'action sociale" (manifeste de Lyautey sur le rôle social de l'officier paru dans la Revue des deux mondes).
Les candidats pouvaient avoir déjà fait partie des Services des Affaires Indigènes d’Algérie, de Tunisie et du Maroc, et en être sortis. Dans ce cas, s’ils y avaient donné satisfaction, ils étaient repris sans être obligés de repasser par le Cours des A.I.
Là, plus qu’ailleurs, pendant toute la période du Protectorat, la vigilance a été constante pour endiguer les grandes maladies, terribles fléaux de l’Ancien Maroc.
En 1956, les maladies comme la variole et le typhus n’étaient plus que des souvenirs. Les affections encore à l’état endémique... paludisme, syphilis, trachome, tuberculose, étaient poursuivies dans tous leurs repères.
En 1920, Diego Brosset entre à l'école d'officiers de Saint-Maixent, dont il sort sous-lieutenant en 1921. Il va alors servir pendant une quinzaine d'année comme officier colonial méhariste au Sahara. Il est promu capitaine en 1930. Il rentre en France et se marie avec la fille du général Mangin.
Dans la revue Réalités de mai 1951 (n°64), un reportage du journaliste Pierre Gosset présentait le travail du capitaine Mercier, chef du Bureau des Affaires Indigènes de Skoura. Nous reproduisons toutes les photos avec leur légende d'époque.
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