Silence ! on tourne
L'Atlas et le Sud pour décor
La rose noire
Devenu célèbre grâce à son film Les lanciers du Bengale, tourné en 1935, Henry Hathaway se rendit au Maroc en 1948 pour le tournage de quelques séquences spectaculaires de La rose noire, film tiré du romas de Thomas B. Costain.
Synopsis : Au XIIIe siècle, Walter de Gurnie, chevalier errant et fils déshérité d'un noble saxon, regagne ses terres à la mort de son père. Ne voulant pas servir un Normand, il refuse de faire serment d'allégeance au roi Edouard et rejoint les rebelles de l'archer Tristam Griffin. Sa tête mise à prix, Walter décide de quitter l'Angleterre avec Tristam. Ils rejoignent à Antioche la caravane qui transporte les cadeaux destinés aux grand Khan. C'est au cours de ce voyage qu'ils rencontrent la fille d'un croisé prisonnier, destinée au harem du Khan. Elle les supplie de l'aider à fuir...
Critique : Une divertissante épopée moyenâgeuse, pimentée d¿exotisme et soutenue par une brillante distribution, où se distinguent plus particulièrement le séduisant Tyrone Power et Orson Welles, en chef mongol. Un exotisme clinquant, une superbe distribution et une mise en scène efficace concourent à faire de La Rose noire un film d'aventures historiques estampillé "années cinquante" comme on les aime.
Le film fut réalisé dans le Sud marocain en 1951 par André Zwobada, assisté de Georges Lautner et Serge Bourguignon. Le scénario est tiré du livre de Pierre Nord, le fameux Baroudeur d'honneur, distingué en 1937 par le Grand Prix du Roman d'Aventure.
Le réalisateur eut recours à une prestigiueuse distribution : Yves Vincent (Capitaine Ardant), Renée Saint-Cyr (Maria del Fuego), Roland Toutain (Lionel Mancelle), Raymond Cordy (Jules), Guy Decomble (Jossip), Robert Lussac (Caïd Si el Kébir), Georges Lautner (un militaire), André Zwobada (l'homme qui conduit la carriole) et Jean Danet, dans le rôle du cheick.
Synopsis : Cette transposition romanesque d'un fait d'armes célèbre dresse face à face un jeune représentant de l'autorité française, viril et loyal, le capitaine Ardant, une belle femme mystérieuse et farouche, Maria del Fuego, et le sanguinaire chef rebelle Malek, dans une sombre affaire de trafic d'armes.
La critique de l'époque ne tarit pas d'éloges à propos du film qui se présente comme une sorte de western à la française où se battaient, dans l'ombre et en plein soleil, des hommes engagés dans une lutte sans merci, guerriers intrépides, séduisants et fiers, combattant des mercenaires pillards et lâches.
André Zwobada a tourné à Marrakech, dans des décors réalistes de tripots, et de bars. Le trafic d'armes, les poursuites, les coups de main, le siège de la forteresse eurent pour cadres naturels le Sud marocain et, pour figurer le bordj, un authentique fortin de l'Atlas.
Oasis
Interprètes
En dehors de Marrakech, quelques scènes furent tournées dans le Sud.
