Les Juifs de Ouarzazate
Mis à jour : mercredi 25 novembre 2015 16:23
Source : Bourily 1932
Henri Bordeaux. Extrait de :
Un printemps au Maroc. Plon 1931
Le village indigène se dresse en face de la petite cité nouvelle sur un autre mamelon, au-dessus de l’oasis qui est bien tentante avec ses hauts palmiers, ses thuyas, ses tamaris, et le vert tout frais des champs d’orge.
Nous entrons par le mellah et nous voici environnés d’une tribu juive sortie d’un trou noir qui lui sert de demeure. Comment, de cet antre, peut-il émerger un prophète magnifique, paré d’une robe blanche immaculée, une paire de belles filles presque somptueusement habillées, et une nuée d’enfants presque propres ? Mystère. Pour l’éclaircir, nous pénétrons dans le trou noir, mais l’odeur en est irrespirable et la saleté repoussante. Nous ne saurons jamais comment on y conserve intacts les vêtements. Les ksour les plus pauvres, les plus réduits, isolent toujours les juifs.
Archives Balmigère
Sainte Foy (France), ville d’accueil pour un Juif de Ouarzazate
Source : www.sudouest.fr/2010/11/30/Un-havre-de-paix-pour-les-juifs
En 1939, il n'était recensé qu'une seule famille de religion juive à Sainte Foy : les Bouaknim.
La boutique Chez David - À la renommée du vêtement - se trouvait place de la Mairie.
David, originaire de Ouarzazate (Maroc), s'y est installé en 1925 avec son épouse Rachel. Pour certains, il était « le négro »; pour d'autres, il était David.
Son fils Gilbert témoigne de son quotidien local, quasi idyllique, qui va devenir beaucoup plus compliqué sous le régime de Vichy et l'occupation allemande.
La communauté juive comprendra des dizaines de familles venues trouver refuge en terre foyenne, près de 180 personnes en 1944.
« Sainte-Foy se trouve en zone libre, juste derrière la ligne de démarcation. D'abord le noyau protestant (pasteurs, associations, familles) était fort actif, possédait des réseaux en connexion avec Bordeaux et considérait de manière positive les israélites et les juifs en général, explique Jacques Puyaubert.
De plus, de multiples complicités ont vu le jour pour entourer les juifs repliés, parfois dès le début de la guerre, avec les personnes déplacées depuis la Lorraine ou l'Alsace : municipalités, secrétaires de mairie, gendarmeries ont donné les coups de pouce indispensables. »
Les rabbins de Ouarzazate
Source : www.dafina.net. Nos sadikimes au Maroc
David Moché Oumouchi
Avraham Berdougo
Chalom Zagoui
Chlomo Ben Weiche
Chemouel Abou’hatséra
David Bensimon
David ou Moché
Eliêzer Davilla
Eliyahou Mercado Malka
Moché Ben Ouali
Raphaël Attiya
Raphaël Benkaoua
Yécoutiel Berdougo
Yossef Elmaleh