Mis à jour : lundi 4 avril 2016 15:21
Route de Tinrhir
Les Ahl Todrha ou Aït Todrha (Ayt Tudgrut)
Source : Mireille Morin-Barde, dans Coiffures féminines du Maroc, Edisud 1990.
Les Ahl Todrha, les gens du Todrha, n’ont jamais constitué une tribu; ils étaient pourtant divisés en deux leff qui se sont parfois opposés l’un à l’autre dans les différents districts de la vallée, le plus souvent pour des questions de répartition d’eau, eau pourtant qui a rarement manqué dans la vallée.
D’amont en aval, on y trouvait des Aït Izdeg faisant partie des Aït Yafelman, des Aït Snan, puis des Ahl Todrha proprement dit, un temps rattachés au Tafilalet, puis au caïd Demnati avant de passer sous le commandement des Glaoua auxquels ils se sont rarement soumis.
Chaque village avait son organisation propre. Sans jamais demander la protection des nomades, ils ont conclu des pactes d’amitié avec les Aït Yafelman et les Aït Atta qui ont ainsi acquis plusieurs villages dans la basse vallée, mais n’ont jamais atteint les jardins situés en amont.
Les Ahl Todrha comprenaient des populations blanches, imazigen en berbère, i’ammin en arabe, des Harratines, ihartanen, des Chorfa et de nombreux Mrabtin de souches diverses.
Les zaouias de montagne comme Sidi Abd el Ali à Tisgui étaient peuplées de Berbères, celles de la basse vallée abritaient les Harratines, telle El Hart n’Igouramen dans la palmeraie de Tinerhir qui s’honore du tombeau de son fondateur, Sidi el Hadj Ameur, placé dans sa mosquée, ainsi que d’autres marabouts enterrés dans son cimetière.
Les mrabtin ou marabouts, en berbère iguramen sont les descendants d’un saint dont le pouvoir divin ou baraka était héréditaire et seulement par ligne masculine. Ils sont apparus dans le Sud du Maroc vers le XVIe siècle. Certains étaient connus pour leur piété, d’autres pour leur puissance. Ils ont souvent été des bienfaiteurs pour les tribus, grâce à leur caractère sacré et leur neutralité. Groupés en zaouias, ceux du Maroc présaharien étaient souvent d’origine berbère; il ne faut pas les confondre avec les chorfa qui sont les descendants du Prophète et en retire une certaine considération. En apparence, les uns comme les autres ne se distinguaient guère de leurs voisins de village.
Tinerhir
Devant l'entrée de la kasbah du khalifat du Glaoui
Archives Decordier
Deux époques
Le gîte d'étape vu des bureaux des Affaires Indigènes.
Casernement de Tinerhir
Photo Bertrand Marrakech
Vue sur le ksar et sur la palmeraie
Le ksar en 1936
Nouveau souk de Tinerhir
Extraits du livre MAROC, Terre et ciel
photos de Bernard Rouget, texte de Jacques Mercanton,
Edité à Lauzanne en 1954.
La kasbah du khalifat du Glaoui
et le gîte d'étape
Le bordj et le bureau des A.I.
Les souks
Un coin de l'ancien souk avec le gîte d'étape derrière
Petit souk dans le vieux village
Photos Bernard, Marrakech
Le grand souk
Juif au souk
Métier traditionnel
Extrait du livre : MAROC, par Claire Sainte-Soline
Photos Rudolf Pestalozzi
La kasbah aujourd'hui
Maroc ! ton patrimoine fout le camp...
Ahouach dans la cour du bureau des A.I. de Tinerhir
Source : www.judaisme-marocain.org
La vallée du Todgha
A. Un village spectaculaire
qui avait la particularité d'être habité uniquement par des juifs
B. Ruines d'Asfalou aujourd'hui
Archives Daniel Rodier
Les gorges du Todgha avant l'aménagement touristique.
Photo Bertrand, Casablanca
Tinerhir et sa région
Tinerhir, photo Belin